Allègement des mesures sanitaires : le port du masque par les sages-femmes reste indispensable

A partir du 14 mars, les mesures pour lutter contre le COVID-19 sont allégées. Pour autant, le port du masque reste nécessaire pour protéger les personnes les plus vulnérables et notamment les femmes enceintes.

Ainsi, l’application du « passe vaccinal » sera suspendue dans tous les endroits où il était exigé et remplacé à cette date par le « passe sanitaire » dans les établissements de santé, les EPHAD, les établissements accueillant des personnes en situation de handicap. D’autre part, le port du masque restera uniquement obligatoire dans les transports collectifs de voyageurs et les établissements de santé. Enfin, l’obligation vaccinale qui s’applique aux soignants reste en vigueur.

Toutefois au regard de la situation sanitaire actuelle et étant donné que les femmes enceintes sont à haut risque de formes graves, le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes et le Collège national des sages-femmes de France considèrent que le port du masque par les sages-femmes quel que soit leur exercice est indispensable.

A l’image de la réglementation dans les établissements de santé, nous recommandons également aux sages-femmes libérales de rendre obligatoire le port du masque à l’ensemble de personnes se trouvant au sein des cabinets (patientes, accompagnants et personnels).

Nous incitons les sages-femmes à porter le masque lors des congrès et des colloques professionnels.

Pour conclure, nous invitons les sages-femmes à rappeler aux femmes enceintes et à leur entourage les bienfaits de la vaccination contre le COVID et du port systématique du masque en collectivité. Malgré l’allégement des mesures de lutte contre le COVID, les femmes enceintes demeurent peu vaccinées mais très vulnérables au coronavirus. Une femme enceinte non vaccinée a en effet 22 fois plus de risques d’accoucher prématurément, 18 fois plus de risques de se retrouver en réanimation, 2,8 fois plus de risques d’avoir un enfant mort in utero et 5 fois plus de risques de voir son enfant admis en réanimation selon le COSV du 2 février 2022.

 

Le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes et le Collège national des sages-femmes de France